Etre attentif aux dangers de la route
Si le cyclisme permet de formidables balades dans la nature, de libérer notre énergie en avalant les kilomètres - et cela sans polluer notre environnement - l’inconvénient majeur est la fragilité de la sécurité des cyclistes face aux « partenaires » de la route que sont les automobilistes. Si ces derniers se doivent de mieux respecter le code de la route (les distances de sécurité notamment), les cyclistes doivent savoir que les conducteurs de voiture sont plus attentifs et plus prudents lorsqu’ils rencontrent des petits groupes que face à un cycliste isolé. Le premier danger est en effet la chute : les fractures sont fréquentes au niveau de la clavicule, du poignet et de la main. Mais c’est surtout au niveau de la tête qu’il faut être très prudent.
Le casque : indispensable accessoire !
Pour votre sécurité, le casque est le seul élément absolument nécessaire pour faire du vélo : dans une chute, la tête est touchée en premier dans un cas sur trois… avec des conséquences souvent dramatiques ; chaque année plus de 200 cyclistes meurent et près de 6 500 sont blessés.
Malheureusement le « réflexe casque » est encore trop peu suivi. Pourtant celui-ci permet de réduire de 80 % la gravité des traumatismes crâniens subis. Sur des trajets court comme sur les longs, en ville ou à la campagne, pour se rendre au travail ou simplement pour le plaisir de rouler, il est indispensable - à l’image de la ceinture de sécurité en voiture - de s’équiper d’un casque en toutes circonstances.
Pensez aussi à donner le plus tôt possible cette habitude aux enfants (plus elle sera prise rapidement, plus le réflexe deviendra naturel et automatique). Pour choisir un casque, sachez qu’il doit être homologué CE et s’adapter à la tête de l’utilisateur en s’ajustant parfaitement à la forme du crâne. Une fois mis en place sur la tête, il ne doit plus pouvoir bouger. Enfin n’oubliez pas qu’après un choc, il est nécessaire de changer de casque même s’il n’y a pas de dommage en apparence.
Le régime alimentaire
Il faut toujours avoir un bidon d’eau avec soi (ou un liquide légèrement sucré) et ceci même pour les courtes distances. Buvez régulièrement et n’attendez pas d’avoir soif pour boire quelques gorgées. On considère qu’il faut consommer un bidon toutes les deux heures (voir un bidon par heure en cas de fortes chaleurs). Pour les grands sportifs qui se lancent dans des sorties de plus de 2 heures, il faut également emporter de l’alimentation solide comme des fruits frais ou secs, des barres de céréales, des pâtes d’amandes.
La veille, pensez aux féculents (pâtes, riz, etc.) qui fourniront les sucres lents nécessaires aux muscles lors de l’effort. Au petit déjeuner, consommez des laitages, des céréales et des fruits frais.